
Dans une critique tranchante, Mahamat Ramadane, journaliste et correspondant de « Africa 24 », a pris position sur la récente gestion de la communication présidentielle, pointant des pratiques qu’il juge contraires aux normes institutionnelles. Selon lui, ramener la communication d’un Chef d’État à des échanges interpersonnels revient à banaliser sa fonction et à ternir l’image qu’il incarne en tant qu’institution.
Le journaliste fustige également l’exclusivité accordée à un média privé pour diffuser une communication présidentielle, une démarche qu’il considère comme une violation des usages et de la loi. « Mettre le logo d’un média privé sur un document officiel destiné à une diffusion publique avant même sa publication officielle relève de la falsification et porte atteinte à la crédibilité de l’État », a-t-il déclaré.
Mahamat Ramadane déplore par ailleurs l’absence d’entête officielle et de précision quant à la nature du message diffusé, qu’il qualifie de faute professionnelle grave. Ces maladresses, selon lui, ont porté préjudice à l’image du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, à celle de l’institution qu’il représente, et, par extension, à celle du peuple tchadien.
Insistant sur l’importance du respect des règles professionnelles dans la communication institutionnelle, il rappelle que ce domaine exige un haut degré de rigueur et de professionnalisme, particulièrement lorsqu’il s’agit de l’image d’un Chef d’État.