Ce dimanche 15 juin 2025, le ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, a procédé à la pose de la première pierre du futur Centre national d’excellence en cancérologie. Situé dans le 1er arrondissement de N’Djamena, ce projet représente un engagement fort des autorités tchadiennes envers la lutte contre le cancer, une maladie dont les cas dépassent les 7 000 chaque année au Tchad, avec des diagnostics souvent trop tardifs. La cérémonie a réuni plusieurs personnalités, dont le maire Djamal Yahya et la ministre secrétaire générale du gouvernement, Dr Ramatou Mahamat Houtouin, qui a souligné la nécessité d’une synergie d’acteurs pour combattre ce fléau silencieux. Le centre, qui comportera 50 lits, plusieurs services médicaux spécialisés, des logements et un bloc administratif, vise à répondre de manière structurée et humaine à ce défi sanitaire majeur.
La représentante du programme national de lutte contre le cancer a salué la création de cette infrastructure comme une preuve tangible de l’engagement des plus hautes autorités pour améliorer l’accès aux soins. Le représentant du Fonds koweïtien, partenaire financier du projet, a insisté sur la dimension humanitaire de leur appui, réaffirmant leur volonté d’accompagner le Tchad dans ses efforts de développement. Le ministre de la Santé, Dr Abdelmadjid Abderahim, a de son côté qualifié cette initiative de « geste porteur d’espoir », marquant une étape décisive dans la modernisation du système de santé. Il a rappelé les nombreux obstacles actuels délais de diagnostic, accès limité aux traitements que ce centre permettra de réduire considérablement.
En clôture, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a souligné, au nom du Président de la République, que ce projet incarne une réparation d’injustice sociale, en rapprochant les soins spécialisés des malades et de leurs familles. Il a exprimé sa reconnaissance envers les partenaires techniques et financiers, en particulier le Fonds koweïtien et l’AIEA, pour leur soutien constant. Le centre se veut un modèle pour toute l’Afrique centrale et incarne la volonté politique de faire de la santé une priorité nationale.
