À travers une lettre ouverte, M. Ahmat Abaya alerte les autorités sur le comportement incivique de certains citoyens qui occupent anarchiquement et illégalement les voies publiques, créant des embouteillages, accidents et rendant la circulation très difficile. Ci-dessous sa lettre

« Objet : Occupation illégale et anarchique des voies publiques à N’Djamena – Appel à l’intervention urgente des autorités compétentes

Excellences,

Il devient de plus en plus alarmant de constater l’occupation illégale et anarchique des voies publiques à l’intérieur de plusieurs quartiers de N’Djamena, transformées en parkings de gros porteurs et en dépôts de ferraille. Ce phénomène, bien que visible de tous, persiste dans l’indifférence totale des autorités municipales, pourtant garantes de l’ordre urbain et du respect des normes d’aménagement.

Des zones situées derrière la Maison de la Femme, en passant par la rue de la mosquée Al Charikha menant vers le parquet, jusqu’à celle desservant le ministère de l’Agriculture, présentent aujourd’hui un visage déplorable. Les camions y sont stationnés en désordre, obstruant la circulation, mettant en danger les piétons, et portant gravement atteinte aux droits fondamentaux des citoyens à se déplacer librement et en sécurité.

Pire encore, certaines de ces voies sont devenues de véritables centres d’activités clandestines de ferraillage, dans un mépris total des règles d’urbanisme et de salubrité. Pendant la saison pluvieuse, ces obstructions se transforment en pièges d’eau et de boue, rendant la vie des riverains encore plus pénible.

Face à cette situation préoccupante, il est urgent que :

  • Le Gouverneur de la ville prenne ses responsabilités pour restaurer l’ordre public et faire respecter les règles d’occupation des espaces urbains ;
  • Le Ministre de l’Administration du territoire rappelle à l’ordre les maires concernés et engage des actions correctives ;
  • Le Ministre de l’Intérieur fasse respecter la libre circulation sur toutes les voies publiques.

À défaut d’actions concrètes et immédiates, le peuple se tournera légitimement vers Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, garant de la Constitution, pour faire rétablir l’ordre, la justice et l’équité dans la gestion de l’espace public.

La ville de N’Djamena mérite un environnement digne, sûr et ordonné. Ne pas agir aujourd’hui, c’est compromettre davantage le bien-être collectif et le développement harmonieux de notre capitale.

A la prochaine publication je reviendrai avec des images a lʻappui

Respectueusement.»

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