
Depuis quelques jours, une campagne de dénigrement est orchestrée contre le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Belngar Larmé Jacques. Cette tentative de manipulation, portée par un illusionniste et relayée par un groupuscule sur leur page de manière peu professionnelle, cherche à salir l’image d’un homme engagé dans la défense des droits humains au Tchad.
Dans un récent post accusant Belngar Larmé Jacques de n’avoir ni visité les centres de détention ni plaidé pour la libération de Gam Robert, Secrétaire Général du parti PSF, ces affirmations sont totalement infondées. Il est également prétendu que le président de la CNDH aurait préféré un déplacement au Gabon plutôt que de s’occuper de la situation des détenus au pays. Or, ces allégations sont non seulement fausses mais aussi malveillantes.
Contrairement aux affirmations du journaliste, Belngar Larmé Jacques a publiquement pris position pour la libération des détenus illégalement incarcérés, y compris Gam Robert. À plusieurs reprises, il a plaidé directement auprès des plus hautes autorités pour une justice équitable et respectueuse des droits de l’homme. Son intervention lors de la conférence de presse marquant le premier anniversaire de l’actuelle équipe de la CNDH en témoigne clairement.
Il est faux de dire que le président de la CNDH n’a pas visité les centres de détention. Une mission de la CNDH a sillonné les 44 maisons d’arrêt du Tchad, et un rapport sera bientôt publié. Accuser un défenseur des droits humains d’inaction, sans preuves tangibles, relève d’une volonté manifeste de nuire.
Quant à son déplacement au Gabon, il est crucial de rappeler que Belngar Larmé Jacques a été désigné par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) comme expert pour appuyer la CNDH, les organisations de la société civile (OSC) et les forces de défense et de sécurité (FDS) du Gabon en vue de la réussite des élections présidentielles du 12 avril. Dans le même cadre, il a travaillé pour la mise en place d’une nouvelle CNDH conforme aux principes internationaux. Son voyage n’a donc rien d’illégitime, contrairement aux insinuations du journaliste qui tente de le décrédibiliser sans éléments concrets.
Le plus troublant dans cette attaque est l’absence totale de preuves pour étayer ces accusations. La CNDH a toujours produit des rapports sur la situation des droits humains, et accuser son président de ne pas en rédiger est une contre-vérité flagrante. D’ailleurs, lors de la conférence de presse marquant l’an un de la CNDH, il a été annoncé que cinq rapports sont déjà disponibles. Leur publication officielle attend uniquement la disponibilité du Président pour présentation, conformément à la loi.
Cette campagne calomnieuse, menée par un groupuscule de manière peu professionnelle, démontre une volonté de détourner l’opinion publique du travail effectué par la CNDH sous la présidence de Belngar Larmé Jacques. La défense des droits de l’homme au Tchad mérite un débat sérieux, loin des polémiques stériles et des attaques gratuites.