
Dans une déclaration officielle, le procureur de la République, Oumar Mahamat Kedelaye, est revenu sur les circonstances ayant conduit à la mort de Haytassidi Hinim Bayna, abattu devant la Présidence de la République. Selon lui, l’avenue Karim Nassour, où s’est déroulé le drame, fait l’objet depuis le 13 janvier 2025 d’une circulation à sens unique pour des raisons de sécurité, en vertu d’un arrêté municipal (N°007/CVNDJ/SG/2025).
Le défunt aurait emprunté cette voie en sens interdit, malgré une première sommation des agents municipaux à un poste de contrôle. Poursuivant sa route malgré les consignes, il aurait alors été intercepté par la garde présidentielle, qui aurait procédé à des tirs de sommation. Malheureusement, une balle l’a atteint mortellement.
Face à cette issue tragique, le parquet d’instance de N’Djamena a présenté ses condoléances à la famille et rappelé l’importance du respect des restrictions de circulation, particulièrement aux abords des zones sécurisées. Cette affaire soulève toutefois de nombreuses interrogations, notamment sur la gestion des interventions sécuritaires et l’usage de la force létale dans un tel contexte.