
À l’issue de la Semaine Nationale de la Femme Tchadienne (SENAFET) édition 2025, une recommandation a particulièrement retenu l’attention du public et suscité de vifs débats. Parmi les dix-huit propositions formulées par les participantes, l’une suggère que, en cas de divorce non motivé, le domicile conjugal revienne à la femme et aux enfants.
Cette proposition a déclenché de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, allant jusqu’à des attaques personnelles visant la ministre d’État en charge de la Femme et de la Protection de la petite enfance. Face à cette agitation, le Gouvernement a tenu à clarifier la situation à travers un communiqué officiel ce 11 mars 2025, signé par Gassim Cherif Mahamat, ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement.
Selon le communiqué, il s’agit uniquement d’une recommandation émanant des échanges au sein de la SENAFET et non d’une décision gouvernementale. Le Gouvernement rappelle qu’aucune mesure légale n’a été prise en ce sens et que cette proposition n’engage en rien l’État.
Appelant à la retenue et à la responsabilité, l’Exécutif met en garde contre les dérives qui pourraient compromettre la cohésion sociale et détourner l’attention des véritables enjeux liés aux droits des femmes au Tchad. Cette mise au point vise à apaiser les tensions et à encourager un débat constructif sur les réformes possibles en matière de protection des femmes et des enfants.