Le Comité de Crise du Syndicat des Enseignants du Tchad (#SET), à travers un point de presse, a indiqué que les enseignants en situation de grève font face à des menaces de bout bord.
« En effet, ne voulant pas privilégier le dialogue, sachant que la solution idoine de nos revendications est ailleurs, le Ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique en connivence avec le Bureau National, les Conseillers Nationaux du SET déchu et la Fédération Nationale des Parents d’Élèves du Tchad, se permettent de mener des campagnes de sensibilisation dans les établissements scolaires pour contrecarrer les actions du Comité de Crise. Leurs intentions consistent entre autres à dénigrer les membres, décrédibiliser le Comité de Crise, obliger les enseignants à reprendre les cours sans prendre en compte aucun de nos sept (7) points de revendications contenus dans le cahier de doléances et à organiser un congrès pour mettre en place un nouveau bureau acquis à leur cause. » A laissé entendre Djimoudouel Faustin, le Président du Comité de Crise.
Le Président du Comité de Crise d’ajouter que ce groupe aidé par le Gouvernement qui, après avoir tenté en vain d’amener le Comité de Crise de suspendre sa grève, prête main-forte au bureau déchu afin de lui permettre de connaître la gestion du SET. C’est pourquoi le bureau déchu du SET resurgit en portant encore plainte contre le Comité de Crise et les enseignants.
De ce qui précède, Djimoudouel Faustin, au nom du Comité de Crise du SET, demande au Président de Transition de prendre ses responsabilités face à ses manœuvres tendant à politiser le système éducatif.
Par ailleurs, il demande aux enseignants de rester vigilants et mobilisés « afin de ne pas céder à ces agitations » et aux comités de crise provinciaux de relayer les informations à toutes fins utiles.
Pour finir, le Président du Comité de Crise du SET rappelle que la grève reste sèche et illimitée jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
Réalités infos avec L’Éducateur.td