Une équipe du groupe des associations de la société civile et des défenseurs des droits humains notamment le Public Interest Law (PILC), l’association des femmes pour le développement et la culture de la paix au Tchad, l’association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’homme, Tournons la page Tchad, ont rendu visite ce samedi 3 septembre aux jeunes hommes et jeunes dames arrêtés arbitrairement et détenus illégalement depuis plus de 48 heures dans les commissariats du deuxième et quatrième arrondissements.
Ces leaders déplore cette situation qu’ils qualifient de désolante et inquiétante. Des jeunes garçons entassés dans une cellule très exiguë s’agrippant aux grilles comme des criminels en cage. Un groupe de jeunes filles dont une allaitante assises à même le sol sous un hangar exposé à l’humidité et aux moustiques.
D’après les policiers, des instructions fermes ont été données interdisant toutes visites. Ils ajoutent que ces détenus sont interdits de consommer de la sucrerie. Ce qui est une forme de torture tendant à affaiblir physiquement ces jeunes.
Selon ces derniers, ces actes se passent au moment où le ministère de la justice et des droits de l’homme en collaboration avec les partenaires clôture un atelier de formation sur le respect des droits de l’homme et les conditions de détention.
Ces associations dénoncent fermement le caractère arbitraire et illégale des arrestations des jeunes et leur détention et exige par ailleurs leur libération sans condition.
Pour finir, ces associations informent l’opinion publique de leur participation au dialogue populaire du peuple entrepris par les Transformateurs.