Quelle consternation de constater l’ingérence sélective du cabinet d’avocats Bourdon & Associés, qui choisit curieusement de s’associer à la défense de Succès Masra dans une procédure relevant strictement du système judiciaire tchadien. Cette prise de position soulève de vives interrogations, surtout quand on sait que de nombreuses injustices graves, parfois qualifiées de crimes de guerre ou de génocide par la Cour pénale internationale, se déroulent ailleurs dans le monde — y compris en France, où ce cabinet est établi. Le silence assourdissant de ce dernier face à la tragédie humanitaire en cours au Congo ou à Gaza contraste de manière flagrante avec sa précipitation à intervenir dans une affaire locale, suggérant un agenda inavoué et orienté.

Une telle attitude, empreinte de condescendance néocoloniale, ne peut être tolérée. Le peuple tchadien, résolument engagé dans la défense de sa souveraineté, ne saurait accepter des ingérences aussi mal déguisées. Ce comportement rappelle tristement celui d’agents de l’ombre et appelle à la vigilance des plus hautes autorités du pays. Plutôt que de s’inviter dans les affaires internes du Tchad, ce cabinet gagnerait à s’intéresser à la situation de figures politiques françaises comme Marine Le Pen, actuellement ciblée, selon ses partisans, par une procédure politique. Qu’il soit clair : comme tout citoyen, Succès Masra bénéficie de la présomption d’innocence, et la justice tchadienne doit pouvoir suivre son cours librement et sans pression extérieure.

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