Ce 8 mai 2025, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé une journée d’information et d’échanges avec les forces de sécurité intérieure à N’Djaména. L’objectif de cette initiative est de renforcer les capacités professionnelles des Commandants de Brigades, Commissaires de Police et Officiers de Police Judiciaire sur les instruments juridiques de protection des droits humains et la lutte contre la torture. Dans son discours d’ouverture, le président de la CNDH, Belngar Larmé Jacques, a insisté sur l’obligation légale des agents de sécurité à traiter humainement les personnes arrêtées. Il a rappelé les engagements internationaux du Tchad, notamment la Convention des Nations Unies contre la torture ratifiée en 1995, ainsi que l’article 30 de la Constitution du 20 décembre 2023, qui interdit toute forme de torture ou traitement inhumain.

Malgré les efforts consentis, le président de la CNDH a déploré la persistance de violations des droits de l’Homme dans les lieux de détention, notamment des cas de détention prolongée sans décision judiciaire. Face à cette situation préoccupante, il a souligné que cette journée vise à sensibiliser les forces de sécurité sur leur responsabilité légale et morale. La CNDH, à travers sa sous-commission prévention de la torture dirigée par Dr Lambatim Nadilengar Hélène, entend intensifier ses actions de contrôle, de communication et de formation pour prévenir les actes de torture sur l’ensemble du territoire national.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *