À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse 2025, la Plateforme des journalistes panafricains tire la sonnette d’alarme face à la montée des violences envers les professionnels des médias. L’année 2024 a été particulièrement meurtrière, avec 122 journalistes tués dans le monde, dont 14 femmes, principalement au Moyen-Orient et en Afrique. Le continent a enregistré 10 pertes, notamment au Soudan et au Mozambique. Dans les pays de l’espace AES (Burkina Faso, Mali, Niger), les restrictions à la liberté d’informer se sont accentuées à travers arrestations, pressions et censures. Au Niger, des journalistes ont été arrêtés pour avoir traité de sujets sensibles comme la présence militaire étrangère.

Le Tchad n’est pas épargné : en mars 2025, les arrestations d’Olivier Monodji et Mahamat Saleh Alhissein témoignent d’un climat de répression croissant. La Plateforme en appelle aux dirigeants africains pour qu’ils assurent la protection des journalistes, respectent leur liberté d’expression et mettent fin à l’impunité. La liberté de la presse, socle de toute démocratie, doit être défendue collectivement et sans relâche. Le plate-forme des journalistes panafricains regroupe 14 membres.

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