
L’insalubrité prend de l’ampleur à N’Djamena, tandis que la mairie centrale peine à justifier l’énorme budget alloué à l’assainissement. Malgré les fonds colossaux débloqués chaque année, la réalité sur le terrain reste alarmante : rues jonchées de déchets, quartiers laissés à l’abandon et services municipaux quasi inexistants.
Dans plusieurs arrondissements, notamment à Diguel près du stade, l’espace censé être un lieu de détente s’apparente davantage à une décharge à ciel ouvert. Pendant ce temps, la mairie semble concentrer ses efforts sur l’embellissement des grands axes empruntés par les hautes autorités, au détriment des zones résidentielles où vivent les citoyens.
Les habitants s’interrogent : où va réellement l’argent destiné à la propreté de la ville ? Au lieu d’accentuer les tracasseries sur les petits commerçants, il est temps que la mairie assume pleinement ses responsabilités et mette en place des actions concrètes pour un N’Djamena plus propre.