Chaque année, le deuxième lundi du mois de Février, se célèbre la journée internationale contre l’épilepsie. L’ objectif de cette journée est de sensibiliser sur l’épilepsie et sur son impact sur les individus afin de lutter contre les stigmatisations. 

En effet, l’épilepsie est une « maladie chronique cérébrale » caractérisée par des crises récurrentes dues à une activité électrique anormale dans le cerveau. Les crises peuvent varier en intensité et en forme.

Les crises peuvent se manifester par  de courtes pertes d’attention appelées « absences » ; ou des épisodes de secousses musculaires involontaires touchant une partie du corps appelée une « crise partielle » ou l’ensemble du corps appelée une « crise généralisée ».

Cette année, la journée internationale de l’épilepsie a été célébré lundi 10 février. Cette journée permet de sensibiliser le plus grand nombre de personnes à cette maladie neurologique chronique. Environ 50 millions de personnes dans le monde souffrent d’épilepsie et 70 % des personnes épileptiques pourraient ne pas avoir de crises si leur état était correctement diagnostiqué et traité selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Et selon les données les plus récentes publiées en novembre 2024, dans le rapport du 3ème sommet national sur l’épilepsie au Ministère de la Santé et de la Prévention, environ 700 000 personnes en France sont concernées par l’épilepsie. Selon les dernières données de l’OMS publiées en 2020, les décès par épilepsie au Tchad ont atteint 449 ou 0.33% des décès totaux.

Au Tchad, l’épilepsie est interprétée comme une maladie surnaturelle. En cas de crise, le malade est abandonné jusqu’à ce qu’il retrouve son état. La plupart de personnes confondent l’épilepsie avec sa manifestation la plus spectaculaire, la crise tonico-clonique ou généralisée. Une crise qui paralyse les muscles, or c’est un dysfonctionnement du cerveau.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *