Alertée par la situation préoccupante des réfugiés installés dans le canton Bitak, département de Dar Tama, la Ministre de l’Action Sociale, de la Solidarité et des Affaires Humanitaires, Mme Fatimé Boukar Kosseï, a immédiatement modifié son agenda pour se rendre sur place.

Accompagnée de partenaires humanitaires et des autorités locales, elle a découvert un tableau accablant : des milliers de femmes et d’enfants livrés à eux-mêmes, privés d’abri et de nourriture. Face à cette urgence, elle a convoqué une réunion avec les organisations présentes afin de trouver des solutions immédiates pour les 7.121 réfugiés recensés, installés derrière le Centre de Santé de Birak.

Soucieux d’apporter une réponse rapide, la Cheffe de mission a ordonné la mise en place de mesures d’urgence, mobilisant aussitôt des moyens de transport et de la nourriture. Grâce à la collaboration du Secrétaire Général de la province, M. Abdelaziz Maï Mahamat, des préfets de Guereda et de Koulbous ainsi que des agences onusiennes, un repas a été distribué et les premières opérations de transfert des réfugiés vers les camps de Milé, Koursigué et Kounougou ont été enclenchées.

Profondément touchée par les conditions de vie inhumaines de ces déplacés, Mme Fatimé Boukar Kosseï a interpellé les partenaires sur l’engagement du Chef de l’État, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, qui prône l’inclusion et la solidarité nationale. Elle a exhorté les acteurs humanitaires à intensifier leurs efforts pour répondre à cet afflux massif et a ordonné aux différentes agences concernées de prendre des dispositions immédiates pour assurer un accueil digne et conforme aux réglementations en vigueur.

Dans cette dynamique, elle a également annoncé l’interdiction imminente des sites d’installation spontanés aux abords de la frontière, afin d’éviter l’aggravation de la crise et de garantir une prise en charge mieux structurée des réfugiés.

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