Des représentants des ministères, des institutions étatiques, de la société civile, ainsi que divers techniciens se sont réunis pour débattre des enjeux de la COP 29.
Dans son discours d’ouverture, Yamita Hassan Tété, Secrétaire Général du ministère de l’Environnement, a rappelé les difficultés de préparation à cette conférence, accentuées par les récentes inondations qui ont causé la mort de plus de 600 personnes, en plus de détruire habitations, champs et bétail.
« Cette COP 29 est qualifiée de “COP des finances”, et cela n’est pas anodin. La question des financements est cruciale pour les pays en développement, notamment pour les plus vulnérables comme le nôtre. L’engagement des nations développées à mobiliser 100 milliards de dollars par an n’a été concrétisé qu’en 2022, avec deux années de retard. Aujourd’hui, même ce montant semble insignifiant face à l’ampleur des besoins », souligne Yamita Hassan Tété.
Il appelle ainsi à un accès simplifié et rapide au Fonds pour les pertes et dommages, tout en plaidant pour la création d’un fonds d’urgence spécifique pour anticiper et répondre aux catastrophes climatiques, ainsi que pour financer les efforts de relèvement.
Il insiste également sur la nécessité de renforcer les capacités humaines, techniques et technologiques du pays.
« Notre potentiel en énergies renouvelables est immense, mais le manque de ressources entrave son développement », conclut-il.