Dr Nasra Djimasngar juriste et homme de Dieu fait partie des 10 candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour la présidentielle du 6 mai 2024, investi président du parti « Un Nouveau Jour », Il est à sa première participation à la course à la magistrature suprême.
Le « pouvoir, c’est Dieu qui le donne », est le slogan de Dr Nasra Djimasngar, témoigne l’un de ses amis d’enfance du quartier Moursal.

« Depuis que je connais Nasra Djimasngar, il ne cautionne pas l’injustice et le mal. C’est un fervent chrétien qui se sacrifie pour l’avancement de l’œuvre de Dieu malgré ses activités politiques », renchérit-il.

Conseiller du pasteur de l’Eglise la Parole de Vie et Coordonnateur du Cadre national de concertation des partis politiques (CNCP), Dr Nasra Djimasngar est le président fondateur du parti « Un Nouveau Jour » qu’il a créé en 2016 après une rupture avec le parti Fédération, Action pour la République (FAR) de Yorongar donc il a milité pendant une dizaine d’années. Il a été membre du Cadre national du dialogue politique, l’ancêtre du CNCP.

Le natif de la province du moyen chari, de teint subsaharien du haut de ses 49 ans, Dr Nasra Djimasngar incarne la sagesse et voit sous un angle différent l’arène politique tchadienne. Ayant grandi sous l’aile droite du doyen Ngarlejy Yorongar est d’obédience fédéraliste comme son mentor, croit au développement du pays malgré les péripéties.

« Nous devons apporter notre contribution pour l’édification du Tchad. On crée un parti politique pour conquérir le pouvoir. Tous les acteurs politiques doivent s’asseoir toujours autours d’une table pour dialoguer afin de trouver des problèmes du Tchad. Boycotter les élections, ne résoudra pas les problèmes que le pays a», souligne-t-il.

S’agissant des accusation de certains leaders des partis politiques de l’opposition qui le qualifient d’accompagnateur du pouvoir en place, Dr Nasra Djimasngar ne garde pas silence lorsqu’il s’agit de l’intérêt commun de la nation. L’on en veut pour preuve, la dernière campagne référendaire où le juriste-politicien a enquiquiné le système de l’Etat unitaire tout en soulevant la natte sur les urines du pouvoir de transition.

Plusieurs fois associé dans la rédaction de certains projets de loi importants de la nation, Dr Nasra Djimasngar n’est pas un parachuté de la politique. Il est consultant de l’Union Africaine sur la compréhension des conflits au Tchad, politologue, il fut rapporteur de la sous-commission de contrôle suivi des opérations de recensement à la CENI.

Maître-Assistant en droit privé, le candidat du parti Un Nouveau Jour qui occupe la 10è place dans l’établissement de l’ordre fait par l’Agence nationale de Gestion des Elections (ANGE), est titulaire d’un doctorat obtenu à l’Université Cheick Anta Diop de Dakar au Sénégal.

Enseignant-chercheur à l’Université de N’Djaména, Dr Nasra est aussi chef de département des Masters à la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’université de N’djamena.

Comme tout élève tchadien, soucieux de son avenir, le Sarhois a quitté son village pour poursuivre ses études à N’Djaména au quartier Moursal dans le 6ème arrondissement chez un tuteur mais, selon certains de ses compagnons, tout n’a pas été rose, les difficultés de la vie n’ont pas obstruent la trajectoire lumineuse de « pasto » comme l’appellent affectueusement ses amis.

Dr Nasra Djimasngar sollicitera le moment venu les suffrages des Tchadiens pour impulser un nouveau souffle au Tchad dans ses 1.284000 km².

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