Dans le monde, le nombre des personnes atteintes du cancer est destiné à 19,3 millions en 2020. Chaque année, environs 10 millions de nouveaux cas de cancers sont découverts dans le monde.
Au Tchad, comme partout ailleurs, les chiffres sont alarmants. En 11 mois de fonctionnement, le Registre national de cancer a enregistré de façon non exhaustive et dans la seule ville de N’Djamena, 1231 cas de cancers.
Cette formation qui durera deux semaines s’inscrit dans la nécessité d’améliorer les performances du Registre national de cancers afin d’apporter des solutions adéquates à ce fléau et sera basée sur les sources d’information, le système de collecte,le traitement et l’exploitation du registre de cancer.
Par cette formation, les capacités et compétences seront de ces agents seront renforcées sur le système de collecte, de traitement et l’exploitation de cet outil épidémiologique qu’est le Registre de Cancer dont le fonctionnement et l’alimentation sont basés sur les données des patients, fournies par les différents acteurs des structures sanitaires.
Le représentant de l’organisation mondiale de la santé au Tchad Dr Jean Bosco Ndihokubuwayo demande le renforcement des capacités du programme national de lutte contre le cancer afin d’accélérer la mise en œuvre du registre cancer dans les autres provinces du pays ce qui permettra au Tchad de disposer des données complètes au niveau national.
D’après le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la prévention Dabsou Guidaoussou le cancer constitue un problème de santé publique qui nécessite des outils comme ce registre pour connaître la statistique et les différents types de cancer au Tchad.
Il a mentionné que son département ne ménagera aucun effort pour appuyer ce programme à atteindre ses objectifs. Il a par ailleurs demandé à tous les professionnels de la santé de bien suivre cette formation afin d’acquerir une connaissance approfondie pour répondre aux questions du registre de cancer.