Il se tient depuis le mardi, 1 er Novembre 2022, une séance de travail en vue d’examiner un rapport sur la situation de droit de l’homme au Tchad par le Comité contre la torture des nations unies qui a vu la présence de la mission permanente du Tchad à Genève mais aussi plusieurs organisations de la société civile tchadienne.

Au cours de ces assises, plusieurs sujets ont été abordés notamment les manifestations du 20 octobre 2022, la peine de mort, les conditions de détention dans les prisons, les violences faites aux femmes et plusieurs autres sujets.

L’ambassadeur du Tchad en Suisse, Ahmad Makaïla, représentant le gouvernement tchadien a réitéré la disponibilité du Tchad à coopérer avec l’ensemble des mécanismes du haut commissariat aux droits de l’homme et a en même temps mis en évidence l’effort du Tchad en matière de lutte contre la torture.

Durant ces assises, l’ambassadeur Ahmad Makaïla a eu à donner des précisions sur plusieurs détails notamment les chiffres qui circulent sur les réseaux sociaux concernant les évènements du 20 octobre qu’il trouve de contradictoires et exagérés.

Concernant la question de la Dia, l’ambassadeur Ahmad Makaïla a précisé à l’assistance que cette pratique n’a jamais été une extinction de l’action pénale.

Aussi, l’ambassadeur a donné des précisions concernant les allégations faites sur la prison de korotoro. Il a fait savoir à ses interlocuteurs que cette prison n’est ni une bagne, ni un goulag. Il a précisé que c’est juste une prison de haute sécurité comme c’est le cas de plusieurs autres à travers le monde.

La délégation tchadienne aura à s’exprimer le jeudi, 3 octobre 2022 afin d’apporter d’autres éléments de réponse sur les différents points évoqués dans ce rapport.

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