Dans le cadre du projet d’appui à la réduction de l’informalité dans le secteur agricole en république du Tchad, le Bureau International de Travail (BIT) et le ministère de la fonction publique et de la concertation sociale ont organisé ce jeudi 07 novembre 2024, au CEFOD, un atelier de validation du rapport d’analyse des filières agricoles a fort taux de représentativité d’acteurs de l’économie formelle et d’emploi vert.

Cet atelier a pour but de présenter les résultats de l’analyse des deux filières et recueillir les apports des différents acteurs des ministères sectoriels clés, les organisations non gouvernementales œuvrant dans les filières, les institutions de recherches, les partenaires sociaux et autres acteurs de la société civile afin de finalise et valider le rapport d’analyse.

Selon le coordonnateur national du projet/point focal BIT, M. Laoula Ndilgone Roland, le BIT à travers le projet d’appui à la réduction de l’informalité dans le secteur agricole en république du Tchad a appuyé le gouvernement à mener une étude sur les filières agricoles à fort taux de représentation d’acteurs de l’économie informelle.

Cette étude vise à faire une analyse approfondie sur les différentes filières agricoles développées au Tchad et identifier celles qui constituent des opportunités d’emploi pour les producteurs notamment les jeunes et les femmes dans ce secteur. Selon lui le développement des filières agricoles au Tchad, une des actions du plan national de développement, constitue une opportunité majeure pour les petits producteurs et les organisations des producteurs structurés engagés dans cette dynamique. 

« Lors d’une assisse organisé par la BIT les différents acteurs impliqué dans la collecte des données de valider la sélection de deux filières à savoir le manioc et l’arachide. Ces deux filières sélectionnées ont fait l’objet d’analyse de craintes, des fonctions d’appui et des principaux acteurs de chaque maillon de la chaine » dit-il.

Pour le Secrétaire Général du ministère de la fonction publique, Baba Laye, le secteur agricole contribue au 21% du PIB et emploie 2,3 milloins des personnes, soit 80% de la population actif dont plus de la moitié est composé des femmes.

L’agriculture est fondée exclusivement sur les cultures sous pluie. Les cultures vivrières dominent l’agriculture avec un poids de 80 à 85 % du sous-secteur.

Néanmoins en dépit de l’importance du sous-secteur de l’agriculture dans le développement économique et social du Tchad, la performance du secteur agricole depuis 15 ans reste faible.

« Les aléas climatiques et l’inadaptation des technologies sont les principaux facteurs qui influencent la production en particulier pour les productions vivrières, dont la composante principales reste la culture céréalière. Cette forte variabilité pluviométrique annuelles expose des entrepreneurs agricoles surtout les petits producteurs aux effets néfastes qui découlent » souligne-t-il.

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