Officiellement prévue pour ce 23 septembre 2024 pour les classes d’examen, la rentrée scolaire au Tchad fait face à de graves incertitudes. Les pluies torrentielles qui s’abattent depuis plusieurs semaines sur une grande partie du territoire national ont gravement impacté les infrastructures scolaires, notamment dans la capitale N’Djamena.
Parmi les établissements les plus touchés figure le lycée de N’Djari, dans le 8ème arrondissement, où les salles de classe se retrouvent inondées, rendant impossible l’accueil des élèves.
« L’eau a envahi nos bâtiments, il est difficile de reprendre les cours dans ces conditions. », confie un responsable de l’établissement.
La situation est similaire dans de nombreux autres établissements publics d’enseignement général aussi bien dans la capitale que dans les provinces.
Si quelques écoles privées tentent tant bien que mal d’assurer la rentrée dans des conditions précaires, les écoles publiques peinent à suivre.
Le gouvernement, conscient de l’urgence, n’a pas encore précisé les mesures à prendre pour sauver cette année scolaire.
La population s’interroge donc sur la possibilité de maintenir la rentrée générale prévue pour début octobre, alors que les dégâts liés aux intempéries continuent de croître. Plusieurs voix s’élèvent pour demander un report des cours et des actions urgentes pour renforcer les infrastructures scolaires, afin de garantir un cadre d’apprentissage sain et sécurisé pour les élèves.