« Au Tchad, les coupures d’internet sont devenues monnaie courante, suscitant des interrogations et des critiques croissantes à l’égard des compagnies de téléphonie mobile, Airtel et Tigo, ainsi que de leurs fournisseurs d’accès internet.
Ce phénomène, devenu un problème quotidien, met en lumière des pratiques douteuses et perçues comme frauduleuses par la population tchadienne.
Les consommateurs, particulièrement ceux aux moyens limités, se voient proposer des offres apparemment attractives, comme l’achat de 2000 mégaoctets (2 Go) pour 1000 francs, valables sur deux jours.
Cependant, beaucoup constatent une coupure brusque de l’accès à internet après seulement quelques heures, malgré l’achat récent de ces forfaits. Pour de nombreux Tchadiens, cela s’apparente à une véritable arnaque, visant à exploiter les citoyens les plus vulnérables.
La colère gronde parmi la population, qui exige des réponses de la part des opérateurs. Les pratiques abusives, telles que les coupures intempestives de l’internet, rappellent celles observées dans d’autres pays voisins, comme le Cameroun, et doivent cesser immédiatement. Les Tchadiens réclament un service internet stable et fiable, accompagné de la transparence nécessaire pour restaurer la confiance envers ces opérateurs.
Malgré l’existence de l’Agence Nationale de Sécurité des Communications Électroniques (ANSICE), chargée de veiller aux intérêts nationaux en matière de communication, les Tchadiens se sentent abandonnés face aux abus des opérateurs de téléphonie mobile. Il est crucial que l’intérêt supérieur de la nation soit priorisé et que des mesures concrètes soient prises pour garantir une connexion internet permanente et de qualité.
L’heure est venue pour les autorités de prendre conscience des enjeux et d’agir en conséquence pour assurer une connectivité stable au bénéfice de l’ensemble de la population tchadienne. »
Mahamat Moussa Kach