À travers un communiqué conjointement signé par une vingtaine de ses membres, la plateforme néopanafricaniste de souveraineté sise à Addis-Abeba dénonce le comportement paternaliste et néocoloniale à l’égard du Tchad notamment ses ingérences délibérées dans la politique intérieure.
Pour cette forme, après avoir aidé le Maréchal du Tchad à gérer le Tchad de manière dictatriale et longuement, la France cherche à imposer son fils dans l’unique objectif de le téléguider pour préserver ses intérêts.
Aussi, la plateforme néopanafricaniste estime que c’est la France qui a piloté les pourparlers de Doha en écartant les groupes rebelles les plus crédibles représentant une menace d’alternative.
Dans son communiqué, les néopanafricanistes déclare que la France a encouragé le Conseil Militaire de Transition à ne pas accéder aux préalables posés par les partis politiques de l’opposition, la société civile et la diaspora militaire concernant les questions sur l’inéligibilité des autorités de transition aux prochaines élections.
Pour finir, ils affirment que c’est sous la houlette de la France que les résolutions du DNIS ont été adoptées tout en réaffirmant leur soutien et engagement aux côtés du peuple tchadien meurti.