Lors d’un point de presse tenu cet après-midi au siège du Parti Alwassat, les dix candidats dont les candidatures ont été rejetées par le Conseil Constitutionnel ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme une manœuvre politique visant à évincer des concurrents légitimes.
Les candidats ont vivement critiqué leur exclusion de la course à la magistrature suprême. Selon eux, les raisons invoquées par le pouvoir de transition sont fallacieuses et ne reposent sur aucune base légale solide. Ils estiment que cette décision vise à éliminer les voix dissidentes et à favoriser l’établissement d’une dynastie politique.
Face à cette situation, les candidats lancent un appel pressant à toutes les forces vives de la nation. Ils exhortent les citoyens à se mobiliser et à utiliser tous les moyens légaux pour préserver la démocratie et empêcher l’instauration d’une dictature rampante. Leur objectif est de sauver le pays d’un avenir sombre et incertain.
Les candidats ont également pointé du doigt plusieurs problèmes institutionnels. Ils dénoncent la validation sans difficulté des candidatures des tenants de la transition, ainsi que l’impartialité du président du conseil constitutionnel, qui a lui-même un passé judiciaire controversé. De plus, ils remettent en question la composition non consensuelle de l’Autorité Nationale des Elections (ANGE).
Les candidats exigent le remplacement du président du Conseil Constitutionnel et appellent à la reprise du processus électoral pour garantir sa crédibilité. Ils prévoient de mener des actions de lutte pacifique afin d’empêcher toute tentative de fraude électorale et de préserver l’intégrité du scrutin.
Enfin, les dix candidats ont souligné que permettre au MPS de remporter un nouveau mandat par le biais de la fraude électorale serait un crime contre le peuple tchadien, qui aspire à une démocratie véritable et transparente.