Un rapport récemment publié met en lumière les récits poignants des victimes des violences survenues à N’Djamena et Moundou. À N’Djamena, une mère relate la perte tragique de sa fille de deux ans, Safia Imam, tuée par une balle perdue alors qu’elle se reposait avec sa famille. À Moundou, un témoin décrit la terreur semée par des soldats postés à chaque intersection, tirant sans discernement.

Des organisations, telles que Human Rights Watch (HRW) et l’Organisation pour la Promotion des Droits Humains (OPDH), soulignent que ces actions ne visaient pas à célébrer, mais plutôt à intimider les populations, dissuadant toute tentative de mobilisation comme en 2022.

Le rapport appelle le gouvernement tchadien à : Lancer une enquête indépendante pour identifier les responsables des violences, Poursuivre en justice les auteurs des tirs meurtriers, Prendre en charge intégralement les soins médicaux des blessés et accorder des compensations financières aux familles endeuillées.

Malgré ces revendications, le gouvernement reste silencieux face à ces graves accusations. Les frais médicaux élevés auxquels les familles sont confrontées, en dépit des promesses de gratuité, renforcent l’urgence d’une réponse appropriée.

Ce rapport relance le débat sur la responsabilité des autorités dans la protection des citoyens et le respect des droits humains.

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