L’attaque du 20 octobre dans la sous-préfecture de Karal, orchestrée par Boko Haram, a plongé la région dans une nouvelle vague de souffrances. Des villages ont été ravagés, laissant des communautés dévastées, des familles en deuil, et des habitations réduites en cendres. Isolés des grandes villes, les survivants se sont réfugiés dans un camp improvisé, où plusieurs centaines de familles vivent dans des conditions précaires, sous des tentes de fortune ou à ciel ouvert, après avoir perdu presque tout.

Dans ce camp de déplacés, l’accès à l’eau potable est le besoin le plus urgent. Les points d’eau sont rares, souvent insalubres, et les femmes doivent parcourir de longues distances pour obtenir une eau insuffisante et contaminée, augmentant le risque de maladies hydriques. L’absence de structures sanitaires aggrave cette situation critique.

Achta, mère de trois enfants, exprime son désarroi : « Nous manquons de nourriture, l’eau est rare. Nos hommes restent éveillés la nuit pour surveiller le camp, craignant de nouvelles attaques. Nous lançons un appel à ceux qui peuvent nous venir en aide. » Ses yeux reflètent la lutte quotidienne pour protéger sa famille dans un environnement hostile. Pour Zara, une autre déplacée, l’urgence est claire : « Depuis notre arrivée ici, aucune aide n’a été apportée. Ce qui manque le plus, c’est l’eau et la nourriture. »

Les leaders communautaires appellent au secours, espérant un soutien des organisations humanitaires et du gouvernement tchadien. Harouna Mahamat Hissène, leader local, souligne : « Nous avons besoin de nourriture, d’eau potable, de soins médicaux, et surtout d’une solution pour retourner chez nous. »

La communauté internationale doit agir avec urgence pour éviter une catastrophe humanitaire de grande ampleur, tandis que le gouvernement est invité à renforcer son appui à ces familles abandonnées dans la tourmente.

Source : Tchad info.

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