Le parti Les Transformateurs a organisé du 04 au 05 octobre 2024, au palais des arts et de la culture, la grande convention des transformateurs.

Placée sous le thème : « Tirer les leçons de la lutte passée et mobiliser les nouveaux moyens de lutte pour un Tchad de justice et d’égalité », cette convention a regroupé les militants venus des 23 provinces du pays et ceux de la diaspora.

Le Président du Comité d’organisation, Béléry Atomini, a salué l’engagement de ses camarades, pour leur mobilisation et leur dévouement. « Nous sortons d’une élection à problème et les élections législatives, communales et locales à venir sont également à problème. », souligne t-il.

Pour lui, cette rencontre permettra aux Transformateurs de donner des propositions des réformes avant l’organisation des élections couplées prévues le 29 décembre prochain.

Pour le Secrétaire Général du parti, Tog-Yeum Nagorngar, le chemin difficile parcouru par Les Transformateurs depuis la création en 2018, à savoir le ‘’refus’’ de reconnaitre son existence légale dès avril 2018, les différentes répressions dont le ‘’summum’’ a été atteint lors des manifestations du 20 octobre 2022. Mais avec l’engagement, le dévouement et la soif du changement les militants et les fondateur du parti continue leur lutte, indique-t-il.

Le Président du parti, Dr Masra Succès, a rendu un hommage à ceux qui poursuivent la lutte et ceux qui ont quitté le bus de la transformation sous le coup de la galère.

« La lutte que nous menons est une lutte de libération. Au sortir de cette convention, nous devons être les pédagogues de la République. », lance-t-il tout en appelant ses camarades à se remobiliser afin d’échanger mûrement et de proposer des nouveaux moyens pour continuer la lutte pour un Tchad de justice et d’égalité.

Clôturant les travaux, Dr Masra Succès se décrit comme n’étant pas un obsédé du pouvoir, c’est pourquoi, Les Transformateurs proposent lors de leur convention au gouvernement de définir un consensus bipartisan utile pour le peuple pour les 5 ans à venir ; différer l’organisation des élections à 2025, en raison des inondations ; amender la loi sur le découpage électoral ; réviser la liste électorale ; revoir la composition de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE).

« On ne va rien lâcher. On ne lâche rien sur l’urgence de transformer notre pays maintenant, déclare le leader des Transformateurs. Je demande au président Mahamat Idriss Deby de ne pas suivre les sirènes de certains de ses proches qui lui mentent. Notre peuple souffre. Mettons en place une nouvelle donne’’, conseille-t-il.

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