Le Ministre de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et de l’habitat, Mahamat Assilek Halata, porte plainte contre le Journal Le Visionnaire suite à la publication concernant le Projet PILIER.
« Rentré au pays à la faveur de la politique de la main tendue de Mahamat Kaka, celui qui a transité de la lutte citoyenne à la lutte armée dans les salons huppés de Paris, Mahamat Assileck Halata, fait miraculeusement ministre de l’aménagement du territoire devient bourreau de votre hebdomadaire.
Il vous souviendra que dans une récente publication, nous avons juste soulevé le bout de la natte sur ses urines au sein du projet PILIER, financé par la Banque Mondiale à hauteur des milliards et cela a suffi au patron de Tchadantropus-Tribune de saisir la HAMA pour nous interpeller après avoir menacé au téléphone notre patron.
Dans un passé encore récent, Halata tirait à boulets rouges sur les autorités tchadiennes, se basant essentiellement sur de messages whatsApp ou de audios anonymes, livrant à la vindicte populaire, feu président Idriss Déby Itno et les membres de son clan. Les archives de Tchadantropus-Tribune sont encore en ligne pour confirmer cela.
Aujourd’hui au service du fils, Mahamat Assileck Halata oublie très vite ce passé et veut se comporter en saint, alors que non seulement son passé l’humilie, mais sous la dalle du ministère de l’Aménagement du territoire et de l’urbanisme qu’il dirige, une odeur ocre se répand. Une odeur qu’il serait le seul à savoir la cause s’il n’est pas lui-même l’alpha.
Ce matin, nous avons répondu à la convocation de la Haute autorité des Médias et de l’audiovisuel (HAMA), à la suite de la plainte du ministre Mahamat Assileck Halata qui cherche visiblement à obtenir une condamnation pour votre hebdomadaire après avoir tenté en vain de salir sa réputation en 2019, depuis la France. A entendre l’enquêteur à qui nous avons fait face ce matin, tout porte à croire que l’ombre du ministre de la Digue du 9ème arrondissement est derrière son stylo qui prend note et sa voix qui posa les questions.
Mais, nous restons zens, car Le Visionnaire n’a fait que faire son travail en toute indépendance et impartialité. Nous y reviendrons.
La Rédaction.»
Source : Le Visionnaire