Au cœur du palais présidentiel de Ouagadougou, une rencontre intrigante s’est déroulée entre Saddam Haftar et le capitaine Ibrahim Traoré, Président de la transition du Burkina Faso. Dans un contexte enveloppé de mystère, les détails de cette visite discrète restent inconnus.
L’Armée nationale libyenne a simplement indiqué que Saddam Haftar se rendait au Burkina Faso en tant qu’ambassadeur de son père. Mais cette explication succincte cache peut-être des enjeux géopolitiques bien plus vastes.
Des experts en géopolitique suggèrent que la Russie encourage les autorités de l’Est libyen à tisser des liens plus étroits avec les nations de l’Alliance des États du Sahel. Kader Abderrahim, auteur de « Géopolitique de la Libye », affirme que cette visite pourrait « consolider les relations soutenues par Vladimir Poutine » entre les pays du Sahel et le pouvoir militaire de Benghazi.
Alors que les spéculations vont bon train, une chose est certaine : cette rencontre pourrait redessiner la carte des alliances en Afrique de l’Ouest.