Environ 400 médecins qualifiés au Tchad sont montés au créneau pour dénoncer la lenteur incompréhensible de leur insertion à la fonction publique. Attroupés ce mardi 11 juin 2024 à la faculté de médecine, ces jeunes diplômés décolèrent pas. Il ont exprimé leur ras-le-bol par rapport à leur manque de perspective d’embauche.

Malgré les formalités administratives liées aux éléments de dossiers déposés auprès du ministère de la Fonction Publique, ces corps soignants se retrouvent confrontés à une situation de chômage accrue. Cette est situation est paradoxale connaissant que le Tchad fait face à un manque criard du corps soignants en particulier les médecins.

Les nombreuses et variées épidémies telles que le paludisme, de choléra et de rougeole continuent de décimer le bas peuple et surtout avec l’afflux de réfugiés à l’Est enfonce davantage le clou.

Lançant le cri d’alarme, le porte-parole du collectif des médecins en instance d’intégration, Dr. Mahamat Brahim Dahab estime que c’est une tragédie nationale qu’ils ne peuvent plus supporter avant de rajouter : « Nos compétences et notre dévouement restent inutilisés alors que nos concitoyens ont désespérément besoin de soins médicaux.».

Ces jeunes médecins réclament l’accélération du processus de leur intégration à la fonction publique pour répondre aux besoins urgents du système de santé. l’État doit prendre au sérieux cette revendication juste et légale afin d’éviter des désagréments advenir qui pourront survenir.

Cet appel du collectif est lancé à l’endroit du président de la République afin qu’il puisse désamorcer cette tension en effervescence. « Nous sommes prêts et désireux de servir notre pays », a laissé entendre Dr. Mahamat Brahim Dahab, avant de conclure en ces termes : « Ne laissez pas notre volonté de contribuer à la santé publique se perdre dans l’inaction bureaucratique.»

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