Le Tchad, à l’instar des autres pays du monde, commémore ce vendredi 3 mai 2024, la 31ème édition de la journée mondiale de la pressé placée autour du thème : « Crise environnementale et urgence du journalisme.»

Dans une déclaration faite ce jeudi, 02 Mai 2024, le Secrétaire Général de l’Union des journalistes tchadiens (UJT), M. Gotingar Serge Manassé, indique que cette journée du 03 mai sera célébrée, par les journalistes tchadiens, en différé pour des raisons de chevauchement du calendrier.

En effet, les journalistes tchadiens sont, jusqu’à la fin de la période électorale présidentielle actuelle, occupés à couvrir les campagnes des différents candidats et ces contraintes professionnelles les amènent à reporter la célébration festive. Selon lui, cette célébration mondiale sert à rappeler au gouvernement la nécessité de respecter son engagement en faveur de la liberté de la presse.

C’est également l’occasion pour les journalistes de faire une introspection relative à leur rôle social et leur responsabilité sociétale.

« Nous sommes interpellés en tant que professionnels de l’information à réfléchir, à cette occasion particulière, sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle.», déclare-t-il.

Pour lui, la 31ème édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse est consacrée à l’importance du journalisme et de la liberté d’expression.

« Le contexte de la crise environnementale mondiale actuelle nous met au premier plan de la lutte contre les effets du changement climatique. En effet, cette crise climatique qui prend de l’importance depuis quelques années bouleverse l’environnement et les écosystèmes, mais aussi la vie de milliards de personnes à travers le monde. Ces chamboulements climatiques méritent d’être connus et partagés. Car, c’est seulement en sachant qu’il est possible d’agir», rajoute -t-il.

D’après lui, c’est aussi l’occasion pour l’UJT de se souvenir des confrères disparus dans l’exercice de leur profession. La journée de commémoration offre l’occasion de demander que les auteurs des crimes commis contre les journalistes soient poursuivis et punis.

« C’est à travers le travail courageux et persévérant des journalistes que nous pouvons faire savoir ce qui se déroule à travers les différentes régions du Tchad et dans le monde. Car, les néfastes effets du changement climatique n’épargnent aucune région du monde. Les journalistes doivent donc être en première ligne de ce combat collectif pour la santé de la planète et des hommes», explique t-il.

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