Le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Abderamane Koulamallah, a pris part ce samedi 24 février 2024, à Istanbul en Turquie à la session extraordinaire de la conférence des ministres de la Communication des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI),
La rencontre porte sur la désinformation et de l’atteinte à la liberté de la presse dans la bande de Gaza afin de garantir la liberté de la presse. À cette occasion, le ministre tchadien de la Communication a fait un discours axé sur la justice et la paix.
Il précise que derrière cette désinformation se cache une histoire longue de plusieurs décennies de conflit, d’oppression et de violations flagrantes des droits des Palestiniens par Israël.
« Le peuple palestinien subit une oppression systématique, des expropriations de terres, des déplacements forcés et des discriminations, le tout en violation flagrante du droit international. Les résolutions des Nations Unies appelant à la fin de l’occupation israélienne, à la création d’un État palestinien indépendant et à la restitution des droits des réfugiés palestiniens ont été ignorées et bafouées par Israël», souligne-t-il.
Selon lui, le peuple palestinien a le droit à la dignité, à la sécurité et à l’autodétermination, des droits qui lui sont constamment niés par l’occupation israélienne.
« Les attaques contre des civils innocents, l’utilisation d’armes prohibées par la communauté internationale et la destruction systématique des biens et des infrastructures ne peuvent être tolérées. Nous dénonçons fermement ces actions et appelons à une action collective pour mettre fin à cette violence inacceptable», indique le ministre de la communication Abderaman Koulamallah.
Il poursuit que les pays membres de l’OCI doivent oeuvrer ensemble pour un avenir où la justice, la paix et la dignité prévalent pour tous les peuples, sans distinction. « Il est impératif de garantir la sécurité des journalistes dans la bande de Gaza. Le refus persistant de l’autorité occupante de permettre aux journalistes d’informer librement est une violation flagrante des résolutions des Nations Unies. La liberté de la presse est un pilier fondamental de la démocratie et doit être protégée en tout temps, même sur le champ de guerre », défend le ministre.
Il demande aux uns et aux autres d’œuvrer sans relâche pour mettre fin à toute forme d’entrave à la liberté des médias et garantir un environnement sûr et propice au travail des journalistes, où la vérité peut être rapportée sans crainte ni censure.