La CEDEAO se réunit ce samedi, 24 Février 2024, à Abuja dans un contexte de crise profonde, marquée par le départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger de l’organisation. En affichant fièrement les drapeaux de ces pays en tête de leur publication, les dirigeants de la CEDEAO tentent de masquer leur désarroi et de fléchir les membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) pour qu’ils reviennent dans l’institution.

Après avoir subi pendant de longs mois les sanctions de la CEDEAO, les pays de l’AES ont décidé de claquer la porte de l’organisation. Cette décision a porté un coup dur à la crédibilité de la CEDEAO, qui se retrouve aujourd’hui affaiblie et divisée.

Consciente de la gravité de la situation, la CEDEAO tente de recoller les morceaux. Le sommet d’Abuja vise à suspendre les sanctions contre le Niger, qui n’est même plus membre de l’organisation, et à négocier le retour des trois pays de l’AES.

La question de l’avenir de la CEDEAO se pose avec acuité. L’organisation a perdu son lustre d’antan et sa capacité à influencer les événements dans la région. La défection des pays de l’AES est un symbole de la crise profonde qui traverse l’institution.

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