L’entreprise sociale Job Booster a par une conférence de presse organisée le samedi 10 février 2024, à Radisson Blu, lancé officiellement le fond d’impact dénommé « booster impact fund ». Ce fonds d’investissement autonome est mis en place pour apporter des financements innovants en vue de répondre aux attentes des entrepreneurs.
Il vise à la fois un rendement financier et un impact social et environnemental positif important sur les startups, les Petites et Moyennes Entreprises et ces coopératives. Ce fond priorise les jeunes de 18 à 35 ans et aligne à la fois les instruments liés au capital-investissement et les prêt remboursable sur une durée de 6mois à 2 ans.
Il est ouvert pour les jeunes des 23 provinces mais les 5 provinces ou job booster est représenté seront priorisées à savoir la tandjilé, les deux logones, le mayo-kebbi Est et N’djamena.
D’après le gérant de l’entreprise job booster M. Hyacinthe Ndolenodji, le fonds d’impact « Booster Impact Fund » (BIF) se présente comme une réponse innovante et audacieuse face au défis d’accès aux financements présents auxquels la plus part des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et les coopératives sont confrontées incarnant ainsi une lueur d’espoir et un chemin vers le développement durable et résilience économique du Tchad.
Pour lui, l’objectif du BIF est de favoriser un développement économique tout en adhérant au principe de durabilité sociale, environnementale et économique. il s’engage par ailleurs à appuyer les PME et coopératives à fortes Potentielles par des apports en capital, un accompagnement personnalisé et un réseau de soutien robuste favorisant ainsi un écosystème fertile a prospérité avancer et social.
Selon le gestionnaire de BIF M. Alpha Bahdje, le fond d’impact « Booster Impact Fund » est divisé en deux véhicules de financement à savoir l’investissement par fonds propres ou quasi fonds propres et l’investissement par prêt avant d’indiquer que le besoin de financement se ressent dans tous les secteurs et le BIF se focalisera dans les filières des Technologies de l’Information et de la Communication(TIC), agriculture, élevage, artisanat et le tourisme mais cela l’exclut pas d’autre domaine.
« Lorsque nous trouvons d’autres jeunes qui sont assez dynamiques et qui ont des projets pertinents qui sont en train de faire preuve dans l’aspect ou domaine spécifique qui peuvent rejoindre nos objectifs, nous pourrons tenter de travailler avec ces derniers. Nous allons privilégier des entreprises qui vont promouvoir l’inclusion, qui apportent de la valeur à la transformation des produits locaux et qui sont dirigés par des jeunes et des femmes » conlut le gestionnaire de BIF M. Alpha Bahdje.