Le centre Dakouna espoir a effectué ce mercredi 07 février 2024, une visite auprès au prés des jeunes du centre qui ont quitté la rue pour se réinsérer dans la vie active. Plus de 86 enfants de la rue qui ont été accueilli au centre Dakouna espoir ont quitté pour être indépendant.
À N’djamena, ils sont au total 34 jeunes à se lancer dans les activités telque la vente des accessoires des appareils portables, des danseurs et des servants dans un restaurant et bien autres.
« Ça fait déjà quelques mois que j’ai quitté le Centre et c’est grâce à la vente de ces accessoires que j’arrive à me nourrir et à payer mon loyer à la fin du mois et tout ça c’est grâce à l’aide d’une sœur de l’église qui était allée nous rendre visite au centre et après nos échanges elle m’avait demandé ce que je peux faire en dehors du centre et je lui ai répondu que je veux faire dans la vente des accessoires et quelques temps plus tard elle m’a remis un peu d’argent et sans hésiter, je me suis lancé et ça marche très bien maintenant», confie Mbaindiguim Innocent .
Si certains se sont lancés dans la vente, d’autres ont préféré servir dans les restaurants à l’exemple de Honoré Ndiguyana, servant au restaurant Dakouna situé au quartier chagoua dans le 7e arrondissement. Après avoir passé quelques années au centre et vu les difficultés que traverse le président dudit centre pour leur prise en charge, ce dernier a décidé de chercher du boulot pour pouvoir être indépendant et aider financièrement les autres qui sont encore au centre et c’est grâce aux connaissances qu’il a pu avoir ce boulot qui lui permet maintenant de subvenir à ses besoins.
Venu de moundou depuis 4ans, il a intégré le centre et deux ans plutard après avoir appris les pas de danse au centre Ndommba Benangar vit de nos jours grâce à ses prestations de danse et aux revenus de vente du café.
Pour le président du centre d’accueil et de réinsertion social des enfants et jeunes démunis, M. Aleva Ndavogo Jude, grâce aux moyens minimums, le centre compte désormais 86 jeunes réinsérés dans la vie active dont 34 a N’djamena, 15 à Bongor, 20 à Moundou, 10 à Abéché et 7 à kélo.
Il déplore le manque de moyens du centre avant de lancer un appel à l’aide pour aider les jeunes en situation difficile.