À travers communiqué signé ce 24 Octobre 2023, le ministère de la justice et des droits humains affirme avoir appris avec étonnement dans la presse et sur les réseaux sociaux la déclaration du porte-parole du département américain au sujet des évènements du 20 Octobre 2022.
Pour le ministère de la justice et des droits humains, cette déclaration s’apparente à un parti pris et des injonctions au gouvernement afin d’ouvrir des enquêtes sur les évènements et poursuivre les auteurs devant la justice.
«Le ministère de la justice tient à réaffirmer qu’en toute souveraineté et conformément à la législation tant nationale et qu’international, il a pris l’initiative de faire la lumière en toute transparence sur lesdits événements et de traduire devant les juridictions les personnes militaires et/ou civil impliquées dans les tragiques événements du 20 Octobre 2022.», peut-on lire dans le communiqué.
Le communiqué renseigne par ailleurs que des enquêtes ont été ouvertes dans les villes où il y a eu des manifestations et que des institutions saisies des faits ont rendu leurs décisions en toute indépendance avant que le Président de Transition ne gracie les personnes condamnées.
« Des dossiers d’instruction en relation avec les évènements du 20 Octobre 2022 sont actuellement pendant devant les cabinets des juridictions et/ou en cours de traitement à la police judiciaire. Le gouvernement soucieux du respect dû à la justice n’interfère pas dans le traitement de ces dossiers.», poursuit le communiqué.
Pour finir, le ministère relève dans son communiqué qu’au delà des agitations du porte-parole du département d’État américain, il n’a pas de leçons à recevoir des États-Unis qui ne constituent pas un modèle dans le traitement des dossiers judiciaires et le respect des droits de l’homme.