Par un communiqué, l’entente des églises et missions évangéliques au Tchad (EEMET) estime qu’en dépit des tensions sociales qui sévissent dans le pays, une célébration festive du 28 novembre autour des autorités dans une place publique n’est pas souhaitable.

Dans son communiqué, l’EEMET affirme que malgré les efforts consentis, le tissu social s’effrite à travers la récurrence des conflits intercommunautaires qui endeuillent des familles notamment la crise du 20 octobre dernier qui selon l’EEMET a franchi le seuil de la tolérance.

Par conséquent, l’EMMET demande à ce que la journée du 28 novembre 2022 soit considérée comme une journée nationale de recueillement , de prière, d’enseignement et des actions en faveur du pardon, de la réconciliation, de la cohabitation pacifique pour aboutir à la paix.

Pour finir, l’EEMET exhorte les autorités à faire preuve de tolérance en libérant les personnes arrêtées lors de la manifestation du 20 octobre, être sensible aux revendications, éviter de tomber dans le piège de la manipulation et de relever le défi des conflits intercommunautaires.

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