» La démission du chef de la diplomatie tchadienne continue toujours à faire toujours couler d’encre.
Lundi, le 19 septembre dans la journée, Mahamat Zene Cherif, le chef de la diplomatie tchadienne annonce sa démission via son compte Facebook et Twitter. Un véritable choc pour les internautes tchadiens. L’ex chef de la diplomatie évoque une lassitude des interférences intempestives avec mauvaises interprétations de rôles de certains de ses collaborateurs dans son département qui favorise un environnement défavorable empêchant ce dernier à exercer bien son rôle de chef de la diplomatie.Notons bien que , la même kermesse au sein de l’administration a pousser l’ex Directer de Cabinet de la Présidence, Monsieur Abdoulaye Sabre à démissionner.
Les incidents diplomatiques à l’origine de la démission seraient:
D’abord la vigilature du secrétaire d’état Abakar Manany, le secrétaire d’état à la présidence auprès des présidents Rwandaise, Ghanéen et Nigérien qui a pour mission d’aller convaincre ces derniers de l’incident qui s’est passé chez le Président de la Comission de l’Union Africaine Moussa Faki et se mettre à l’abris de toute sanction.
Ensuite, l’envoi du ministre de l’énergie a Londres pour représenter le chef de la junte aux obsèques de la Reine Élisabéth II.
La dernière et finale raison qui constitue la goûte d’eau qui a fait déborder le vase était le communiqué de presse fait devant les chefs de la diplomatie étrangère par le super ministre de la communication Monsieur Abderamne Koulamallah sur instructions de son chef.
Cette démission en pleine période de transition et du Dialogue National qui selon les organisateurs se veut inclusif est une véritable paralysie pour la diplomatie tchadienne surtout lorsqu’on sait le rôle qu’il a pu jouer dans la signature de l’accord même s’il a d’énormes ratés.
Pour le Directeur du cabinet adjoint de la présidence, l’ex chef de la diplomatie a démissionné parce qu’il a senti un remaniement à la fin du prétendu dialogue national, un argument puéril et dépourvu de tout sens qui convainc à peine un enfant de 3 ans. L’autre évoque un excès d’égo et manque de classe de la part du désormais l’ex chef de la diplomatie. Une chose est sûre, la pilule était bien amère et les tentatives de persuasions ça et là l’illustrent bien.
On peut reprocher tout à l’homme mais il faut reconnaître que l’ex chef de la diplomatie tchadienne, Mahamat Zene Cherif est un chevronné et cadre compétent. Sa démission est arrivé tard mais c’est une sage décision.Nous lui souhaitons bon vent. »